En quittant le jardin, à droite du portail vous ramenant au parking se dresse le fromager ou kapokier.
Attention, celui qui le coupe meurt dans les trois jours, trois mois ou trois ans car cet arbre abrite les âmes des ancêtres.
Originaire d’Amérique du Sud, Centrale et des Antilles peut atteindre jusqu’à 60 m de haut. Aux Antilles Le fromager est appelé "arbre aux esclaves", car les esclaves déclarés coupables d'un quelconque méfait étaient ligotés par leur propriétaire sur le tronc de cet arbre. On dit également que c'est l'arbre du diable car c'est de cet arbre que les esprits prendraient leur envol après avoir accroché leur peau aux épines des branches.
C’est son fruit qui le rend remarquable et lui conféra une grande importance économique à une époque. En forme de capsule pendante et ligneuse, d’environ 15 à 20 centimètres, quand celles-ci s’ouvrent elles libèrent un duvet blanchâtre, cotonneux que l’on appelle « kapok », dans lequel on retrouve de petites graines de couleur brunes. Il neige alors à l’entrée du jardin.
Si ce n’est pas la saison, certains fruits sont visibles sur le mur d’exposition à gauche de la porte d’entrée de l’accueil.
Le kapok, servait à bourrer des coussins, des oreillers et des matelas. L'utilisation du kapok a connu un déclin à la fin du XXème siècle après l'introduction de substituts synthétiques. Comme il est 8 fois plus léger que le liège, qu’il flotte et est imputrescible, le kapok est encore utilisé de nos jours dans les gilets de sauvetage par exemple.
Le bois du Kapokier est utilisé dans la fabrication de boîtes d'emballage, cageots... Avec ses graines, on fabrique une huile pour soigner les rhumatismes, qui est aussi vendue commercialement pour la fabrication de savons et utilisée pour allumer le feu.
Le « Ceiba » était un arbre sacré pour les Mayas, il symbolisait l’axe du monde.