L’un des rares êtres vivants à avoir survécu à la bombe nucléaire de Nagasaki, larguée le 9 août 1945 sur la ville est un camphrier âgé d’environ 200 ans. Il a pourtant été gravement brûlé lors de la déflagration et ses branches sont tombées. Mais il a fini par repousser progressivement, symbolisant l’espoir de la renaissance pour les Japonais.
Dans le vétiver que nous avons planté plus tard, pousse un camphrier (Cinnamomum camphora)
Encore appelés « laurier du Japon », il est très utilisé en ébénisterie, pour la fabrication de meuble, notamment pour les armoires, coffres et les malles qui bénéficieront de l’odeur du bois durant plusieurs années et de ses vertus fongicides qui éloignent les mites et les insectes. L’essence extraite de son feuillage entre dans la composition de nombreuses préparations pharmaceutiques.
En friction elle soulage douleurs rhumatismales et courbatures, et l’inhalation de ses feuilles jetées dans l’eau bouillante permet de guérir le rhume. Enfin, anaphrodisiaque, il calmerait les ardeurs sexuelles.
Naturalisé à La Réunion, vous en verrez beaucoup en forêt, il est inscrit dans la liste des espèces envahissantes de La Réunion.